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Cuba , un pays solidaire des peuples du Monde

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10 décembre 2013

SOLIDARITE CUBA / MEXIQUE

Méthode cubaine, plus de 13 mille alphabétisés au Mexique

 

Mexico, (PL) Un total de 13 447 personnes de la municipalité  de Chimalhuacán, situé dans l’Etat de Mexique, ont été alphabétisées  par le programme cubain « Yo, sí puedo », donné par des professeurs cubains et mexicains depuis 2005, a-t-on informé le 28 Novembre.

La coordinatrice générale du programme, Mercedes Montalbán, a exprimé à Prensa  Latina que c’est grâce à ce travail éducatif qu’on a pu réduire l’illettrisme dans cette localité  de 5.6 pour cent en 2005 à 1.56.

Ce résultat, ajoute la spécialiste, place Chimalhuacán parmi les municipalités dans le pays à faible taux d’illettrés, ce qui a permit d’hisser en 2009 l’étendard  avec l’inscription « libre d’illettrisme », conformément aux paramètres dictés par l´UNESCO.

Une cérémonie de remise de diplômes aux 162 élèves s’est tenue la veille avec la participation de Telésforo García, président du gouvernement municipal, de quelques professeurs et des autres fonctionnaires

Une fois la parole prise, la coordinatrice générale du programme a exprimé qu’avec le programme « Yo, sí Puedo » on a alphabétisé presque huit millions d’élèves aux 29 pays.

La spécialiste renchérit que Chimalhuacán a actuellement des possibilités  de poursuivre la lutte contre le rattrapage scolaire afin que les personnes alphabétisées puissent entrer à l’école primaire en se servant du programme « Yo, Sí Puedo Seguir ».

PL

1 novembre 2013

Ce n’est pas nous qui aidons Cuba mais Cuba qui

Ce n’est pas nous qui aidons Cuba mais Cuba qui nous aide.

A comprendre, à rêver, à espérer, à tout ce que vous voulez.

Nous, nous ne sommes que solidaires.

Viktor Dedaj

13 octobre 2013

DEVELOPPEMENT DE LA COLLABORATION ENTRE CUBA ET L'AFRIQUE DU SUD

Le docteur Alex Carreras, chef de la mission de coopération du ministère cubain de la santé publique en Afrique du Sud, a déclaré à l’agence Prensa Latina que les progrès dans les relations bilatérales sont soutenus depuis la signature du premier accord en 1995.

Il a précisé que 119 coopérants cubains liés à l’attention médicale et à la formation de personnel pour ce secteur travaillent en Afrique du Sud et que, dans le prochain trimestre, le nombre de médecins qui y seront envoyés pour soigner la population sera porté à 94.

Le docteur Alex Carreras a expliqué que Cuba a reçu plus de 3 millions de dollars en 2012 pour le travail des coopérants. Il faut y ajouter aussi les recettes des ventes de produits de la biotechnologie.

En ce qui concerne les jeunes sud-africains qui viennent faire leurs études à Cuba, il a ajouté que nos facultés de médecine accueillaient gratuitement 60 Sud-africains dont les familles ont des bas revenus et que ce nombre a été porté à 80.

À ce sujet le docteur Carreras a également signalé que Cuba a aussi exprimé à l’Afrique du Sud sa disposition d’accueillir 1000 jeunes par an qui payent pour leurs études de médecine dans notre pays des sommes raisonnables versées soit par leurs familles soit par le gouvernement sud-africain.

Il a précisé qu’en 2012, plus de 900 Sud-africains sont venus étudier à La Havane et actuellement 915 ont terminé leur première année ce qui a représenté des entrées dépassant 10 millions de dollars.

Il a indiqué qu’avant la signature de l’accord de 1995 dont la première promotion a terminé en 2004, Cuba a permis à plusieurs reprises à des Sud-africains, au milieu du régime de l’apartheid, de venir faire leur médecine chez nous en signe de solidarité.

Source : RHC

10 octobre 2013

DES GUATEMALTEQUES SERONT ALPHABETISES AVEC LA METHODE CUBAINE "YO SI PUEDO"

 

Guatemala, (RHC)- Le Comité National  d´Alphabétisation et la centrale sucrière « El Pilar » dans le département de  Retalhuleu, au Guatemala, ont signé un accord pour alphabétiser des  Guatémaltèques avec la méthode cubaine « Yo sí puedo » (Moi, oui, je peux).

L´Ambassade de Cuba au Guatemala a expliqué  que cette coopération permettra d´apprendre à lire et à écrire à des jeunes de  plus de 18 ans en peu de temps ; de leur donner un emploi et de garantir la  continuité des études pour améliorer la qualité de la vie dans des localités  proches de cette centrale sucrière.

Zoila Piedrasanta, coordonnatrice du Comité  National d´Alphabétisation à Retalhuleu, a fait l´éloge du travail réalisé par  l´Ambassade de Cuba et par la centrale sucrière « El Pilar » ainsi que par la  brigade d´assesseurs cubains qui se trouve sur place.

 

Source: www.radiohc.cu

26 septembre 2013

Collaboration Franco Cubaine

Paris (PL) - L´Institut National de l´Audiovisuel (INA) de France  présente cette semaine dans la traditionnelle Fête de l’Humanité un échantillon  de 28 éditions restaurées et digitalisées du Noticiero ICAIC Latinoamericano, réalisées à Cuba par Santiago  Álvarez.   

Plus de 1490 émissions hebdomadaires du journal recueillent les  principaux événements qui ont eu lieu de 1960 à 1990 dans ce pays et dans de  nombreux autres endroits du monde. En 2009, ce précieux fond documentaire a été  déclaré Patrimoine National de Cuba et inscrit dans le Registre Mémoire du  Monde par l´Organisation de Nations Unies pour l´Éducation, la Science et la  Culture (UNESCO).   
« Cette présentation est une véritable découverte pour de nombreux  habitués de la Fête  de l’Humanité », a affirmé Mathieu Gallet, directeur de l´INA.   
  C’est la première présentation de l’œuvre de Santiago Álvarez devant un  grand public en France, considéré par beaucoup comme une école du journalisme  audiovisuel mais aussi de la cinématographie.   
  La restauration et la digitalisation des films ont été réalisées grâce  à un accord signé en 2012 entre l´INA et l´Institut Cubain de l´Art et de  l’Industrie Cinématographique (ICAIC).   
  Le premier lot de 288 films du Noticiero  ICAIC Latinoamericano est arrivé en France en mai 2013 et, à présent, les  travaux ont été conclus sur plus que 50, dont la moitié peut être appréciés du 13  au 15 septembre dans l’espace Ville du Monde de la Fête.     
  Une deuxième présentation des travaux de l´INA aura lieu dans l´espace  Nina Simone où seront présentés une trentaine de vidéos de la Fête de  l’Humanité correspondant aux années 70 et 80 du siècle dernier.   

 Source: Agence Prensa Latina

 

23 juillet 2013

SOLIDARITE CUBAINE DANS LES ZONES LES PLUS DEFAVORISEES D'HAITI

Dans une entrevue accordée à la presse cubaine accréditée en Haiti, le Premier haïtien Laurent Lamothe, a qualifié d’ « historique et désintéressée » la coopération haitiano-cubaine qui, selon lui, touche directement le peuple haïtien.  

Le Premier ministre haïtien a souligné les contributions des Cubains dans des secteurs clés pour le pays tels que la santé, l'éducation et l'environnement. Ces interventions "ont un impact important dans les zones les plus vulnérables”, a-t-il ajouté.

Selon M. Lamothe, les gestes de solidarité de Cuba envers  Haïti, ont permis  l’amélioration de la qualité de vie du peuple haïtien, en favorisant, entre autres, l’alphabétisation de 250 000 enfants et la  formation de plus de 800 médecins haïtiens qui fournissent désormais des services à la population.

Le chef du gouvernement a exprimé sa solidarité avec Cuba, le Venezuela et l'Amérique latine. "Haïti se sent dans une famille latino-américaine", a déclaré le Premier ministre haïtien qui souhaite intégrer et travailler main dans la main avec les pays d'Amérique latine et des Caraïbes.

"Nous croyons à l'intégration comme le seul moyen de parvenir à des progrès durables, la fraternité entre nos peuples peut nous aider à développer et aller de l'avant", a indiqué M. Lamothe.

Laurent Lamothe, qui préside également le Comité sur l'efficacité de l'aide extérieure au développement d'Haïti, a présenté la coopération Sud-Sud comme un exemple de l'aide acheminée directement au gouvernement haïtien. Le Premier ministre haïtien a, toutefois,réitéré la nécessité pour  que les Haïtiens prennent en main leur propre destin.


13 juin 2013

Collaboration Brésil / Cuba / Haïti

Le ministère de la Santé publique et de la Population (MSPP), a organisé mardi, un atelier international de deux jours sur l’intégration de la santé mentale au niveau des soins primaires, dans le cadre de la coopération tripartite (Brésil- Cuba- Haïti), en présence du représentant de l’OPS/OMS en Haïti, a constaté Haiti Press Network.

Le coordonnateur de l’Unité de santé mentale en Haïti, Dr René Domersant, a fait savoir que l’objectif de ce séminaire est de partager l’expérience du Brésil et de Cuba dans le domaine de la santé mentale.

«La santé mentale n’a pas besoin d’être prise en charge par un psychiatre. 90% des cas peuvent être diagnostiqués par des médecins généralistes, des infirmières et même des agents de la santé communautaire», a déclaré le psychologue, indiquant au passage qu’il y a seulement une dizaine de psychiatres dans les dix départements du pays.

Aucun recensement des malades en santé mentale n'a été effectué dans le pays ces derniers temps.


Mackendy Emmanuel Alexis

Source Haïti Press Network

5 juin 2013

LA SOLIDARITE DE CUBA AUX PEUPLES DU MONDENE DATE PAS D'AUJOURD'HUI.

Depuis le triomphe de la Révolution en 1959, Cuba a mis en place une politique de solidarité internationale destinée à venir en aide aux populations les plus démunies du Tiers-monde. Les résultats sont spectaculaires.

 Depuis 1963 et l’envoi de la première mission médicale humanitaire en Algérie, Cuba s’est engagée à soigner les populations pauvres à travers la planète, au nom de la solidarité internationaliste. Les missions humanitaires cubaines s’étendent sur quatre continents et revêtent un caractère unique. En effet, aucune autre nation au monde, y compris les plus développées, n’a tissé un tel réseau de coopération humanitaire à travers à la planète. Ainsi, depuis le lancement de cette politique humanitaire, près de 132 000 médecins cubains et autres personnels de santé ont bénévolement œuvré dans 102 pays[1]. Au total, près de 100 millions de personnes ont été soignées à travers la planète par les médecins cubains qui ont ainsi sauvé environ un million de vies. Actuellement 37 000 collaborateurs médicaux offrent leurs services près de 70 nations du Tiers Monde[2].

L’aide internationale cubaine s’étend à dix pays d’Amérique latine et aux régions sous-développées de la planète. En octobre 1998, l’ouragan Mitch avait ravagé l’Amérique centrale et la Caraïbe. Les chefs d’Etat de la région lancèrent un appel à la solidarité internationale. Selon le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), Cuba fut la première à répondre positivement en annulant la dette du Nicaragua de 50 millions de dollars et en proposant les services de son personnel de santé[3].

Le Programme Intégral de Santé a alors été mis en place et élargi à d’autres continents tels que l’Afrique ou l’Asie. Le PNUD note une amélioration de tous les indicateurs de santé, notamment une baisse notable du taux de mortalité infantile, dans les régions où il est appliqué[4].

Lire la suite de cet article sur http://www.mondialisation.ca

 

 

28 avril 2013

LA METHODE CUBAINE D'ALPHABETISATION " YO SI PUEDO" MISE EN OEUVRE AU BURKINA FASO

Atteindre 60% d’alphabétisés à l’horizon 2015, c’est l’objectif que poursuit le gouvernement burkinabè à travers le Programme national d’accélération de l’alphabétisation (PRONAA), élaboré et mis en œuvre par le ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation (MENA). Dans le cadre de la coopération entre le Burkina Faso et la République de Cuba, un programme cubain d’alphabétisation dénommé «  Yo si puedo  » (en français «  Si, je peux, moi  ») sera mis à contribution pour réduire le taux d’analphabétisme au pays des Hommes intègres.

En 2006, le taux d’alphabétisation était de 28% et ne semble pas avoir connu une réelle hausse  ; ce qui fait encore de l’alphabétisation un défi à relever, d’autant plus qu’aux dires du ministre délégué chargé de l’Alphabétisation, «  le vœux du gouvernement est de faire de l’alphabétisation un levier du développement  ».

Une volonté qui a été à la base de l’adoption en avril 2011, d’un programme national d’accélération de l’alphabétisation (PRONAA) avec pour objectif d’atteindre 60% d’alphabétisés à l’horizon 2015. Pour l’atteinte de cet objectif, le gouvernement se donne les moyens.

Ainsi, à la suite d’une mission d’immersion au programme cubain d’alphabétisation d’une délégation burkinabè à Cuba, un accord a été signé le 07 février dernier à Ouagadougou par le ministre délégué à l’Alphabétisation, Amadou Diomdioda Dicko et l’ambassadrice de la République de Cuba au Burkina, Mme Ana Maria Rovira.

Cet accord va permettre au Burkina de mettre en œuvre le programme cubain «  Si, je peux, moi  ». Pour l’ambassadrice de la République de Cuba au Burkina, Ana Maria Rovira, il s’agit d’aider le gouvernement burkinabè à lutter contre l’analphabétisme à travers la méthode « si, je peux, moi ».

Un programme qui pourrait améliorer les performances

Déjà mis en œuvre dans 28 pays, le programme «  Si, je peux, moi  » s’applique sur des personnes ayant des notions élémentaires en français oral.

C’est un programme socio-éducatif d’apprentissage qui met l’accent sur la lecture et l’écriture tout en utilisant la vidéo et le support papier pour alphabétiser.

Son objectif est de contribuer à réduire le taux d’analphabétisme dans un délai très court.

Les principes de ce programme sont d’ordre philosophique, psychologique et sociologique communs aux trois périodes d’éducation pour les jeunes et les adultes à savoir l’alphabétisation, la période de transition et la post-alphabétisation.

C’est un programme qui dure 65 heures à raison d’une heure de cours par jour. Pour faciliter l’apprentissage, il est prévu 65 modules vidéo, des manuels pour les apprenants et des guides de facilitateurs. Ce programme est donc un nouvel outil qui devra contribuer à accélérer les indicateurs en matière d’alphabétisation au Burkina.

C’est du reste ce qu’explique le ministre délégué chargé de l’Alphabétisation, Amadou Diomdioda Dicko, «  C’est une méthode qui nous permettra d’aller plus vite. La seule manière pour acquérir le savoir, c’est de donner à l’individu une méthode pour acquérir le savoir. Ainsi donc, il peut se débrouiller tout seul  ».

A. OUATTARA

Source : Ouaga.com

8 avril 2013

ENCORE UN APPORT DE CUBA A LA PLANETE

Selon le quotidien Granma, Cuba s'apprête à produire un ciment écologique avec l'objectif de réduire de 32% ses émissions de Co² pendant le processus de fabrication.

Ce nouveau ciment, qui sera produit dans une usine de la province centrale de Sancti Spiritus, offrira une réduction des coûts énergétiques de l'ordre de 29% par rapport à un ciment conventionnel. "Cuba va devenir un pionner mondial en matière de production de ciment, devant l'Inde", écrit Granma. Le projet est le fruit d'une recherche conjointe entre l'Université polytechnique de Lausanne en Suisse et le centre de recherche Cidem à l'Universidad Central Marta Abreu dans la province de Villa Clara. Selon le directeur du Cidem, José Fernando Martirena, ce ciment écologique sera "très utile à l'industrie pétrolière pour ses propriétés résistantes à la chaleur".

http://www.francebtp.com/batiment/article/2013/03/29/84809/cuba-produire-ciment-ecologique.php

2 avril 2013

LES FRUITS DE LA SOLIDARITE

 

Les PROFESSIONNELS AFRICAINS FORMES A CUBA

 

LE mot Cuba reste présent dans la mémoire des Angolais, en raison de la contribution de l’Île à l’indépendance du pays, mais aussi pour ses gestes de fraternité, dont la formation professionnelle de milliers de ses enfants.

L’avocat Carlos Baptista, membre de la délégation angolaise invitée à La Havane à l’occasion de la 22e Foire internationale du Livre, raconte qu’il avait 13 ans quand pour la première fois, il a posé le pied sur cette terre antillaise :« Ces moments vécus dans les écoles internationales à Cuba me reviennent tous les jours à l’esprit ; c’est pourquoi les souffrances infligées au peuple cubain par le blocus injuste et inhumain des États-Unis sont aussi une souffrance pour moi ».

Le commandant en chef Fidel Castro a proposé au président de l’époque, Agostinho Neto, de sélectionner un groupe de jeunes adolescents pour une scolarisation en primaire, secondaire et sections professionnelles à Cuba. Lorsque le président du Mozambique Samora Machel fut mis au courant de la proposition, il s’informa du nombre de places disponibles. Le premier groupe de 551 élèves venait de ce pays ; ils arrivèrent le 11 septembre 1977 ; suivis, le 17 décembre, de 1 200 enfants angolais, et en août 1978, ce fut le tour de 211 Éthiopiens.

Les enfants choisis pour ce programme étaient issus de familles modestes, des orphelins de guerre, ou des victimes de la guerre, comme ce fut le cas des enfants namibiens réfugiés dans la région angolaise de Cassinga, bombardée par l’armée sud-africaine, le 4 mai 1978.

Ils furent été accueillis gratuitement et dans les écoles cubaines, et ils purent ressentir la chaleur humaine de leurs professeurs, directeurs et des personnes qui s’occupaient d’eux.

Les cours se combinaient avec des travaux dans les champs de pamplemousses, afin d’inculquer aux enfants le principe de l’école associée au travail. Durant leur cursus, ils ont continué à étudier l’histoire et la géographie de leur pays en langue portugaise. L’engagement était, non pas qu’ils s’installent définitivement dans l’île, mais qu’ils retournent dans leur pays avec de meilleures qualifications. C’est dans ce but que fut élaboré le travail de promotion de leurs racines culturelles, avec la participation à des groupes de danse, de musique, des chœurs, et des représentations théâtrales qui reconstituaient des scènes de leur identité nationale.

En 1979 furent publiés les premiers rapports des élèves diplômés en enseignement technique, dans des spécialités comme l’agronomie, l’agrochimie, la mécanisation agraire, technicien vétérinaire, et des spécialités liées à l’agriculture et diverses branches économiques.

Lors de l’année scolaire 1986-1987, 320 étudiants du Zimbabwe et 90 Angolais se virent remettre leur licence en pédagogie, spécialité qu’ils allaient mettre en pratique comme professeurs dans 27 écoles internationales de 36 pays installées sur l’île de la Jeunesse. Durant cette année, on comptait plus de 15 000 Africains, ainsi qu’un groupe de Coréens et de Sahraouis.

La solidarité de ces étudiants se manifeste aujourd’hui de plusieurs manières : Laurino Juan Miguel raconte qu’en Angola, il existe une organisation appelée Los Caimaneros, évocation de la silhouette du caïman, l’île de Cuba. Ils s’occupent de gérer un réseau d’échanges entre anciens diplômés de l’Île, de les aider dans leurs recherches d’emplois ou de les intégrer dans des activités productives, d’organiser des célébrations en hommage à Cuba, ainsi que des journées de divulgation sur la réalité cubaine, afin que les nouvelles générations d’Angolais soient informées de l’aide solidaire offerte par Cuba à leur pays.

Les écoles internationales ont disparu progressivement dans les années 90 en raison de la crise économique occasionnée par la disparition du camp socialiste et du blocus criminel des États-Unis contre Cuba, mais d’autres modalités de formation professionnelle sont mises en place, notamment dans le domaine des Sciences médicales.

C’est en 1963 que Cuba commença son programme internationaliste de missions médicales, en envoyant sa première brigade médicale en Algérie, à l’Université de médecine d’Alger, et c’est en 1975 que la première faculté de médecine fut fondée, à Aden, au Yémen. En 1984, des professeurs cubains furent envoyés dans les facultés du Guyana et de l’Éthiopie ; en 1986, en Guinée Bissau, en Ouganda deux ans plus tard, et en Angola en 1992.

En 1998, est créée la faculté de Guinée équatoriale, en 2000, celle de Gambie, en 2001, celle d’Haïti ; pour l’Erythrée, ce sera en 2003, et pour le Timor oriental, en 2005. Une contribution fondamentale de ce programme fut la création en 1999, à La Havane, de l’École latino-américaine de médecine (ELAM), avec actuellement 24 000 étudiants inscrits, issus de 116 pays, et qui se forment dans 21 spécialités médicales.

Il est aujourd’hui essentiel de souligner la portée humaine de ces actions. En effet, 60 000 jeunes, de plus de 120 nationalités, ont été formés par Cuba. De ces étudiants, 40 000 sont africains. Ils sont le fruit de cette solidarité.

Source: Granma Internacional. Nuria Barbosa Léo

19 mars 2013

AIDE MEDICALE CUBAINE AU PEUPLE DU NICARAGUA

Plus de la moitié de la population du Nicaragua, une des plus pauvres d’Amérique Latine, a pu faire face à ses problèmes de santé ces quatre dernières années grâce à des consulatitons fournies ici par des médecins cubains.

Le secrétaire aux Relations Extérieures du Front Sandiniste de Libération Nationale (FSLN) au pouvoir, Jacinto Suárez, a décrit cela comme une « invasion de l’amour », « une invasion blanche », en référence à l’uniforme des médecins.

Une brigade médicale qui atteint les 49 mois de service ininterrompu dans ce pays d’Amérique Centrale travaille avec ses spécialistes dans diverses régions du pays, parmi lesquelles les deux régions autonomes de la côte caribéenne, les départements de Rio San Juan, Matagalpa et Chontales, explique le conseiller de la mission diplomatique de La Havane, Hugoberto Fornaris.

Pour une confirmation statistique, plus de 3 938 700 personnes ont été soignées dans des installations médicales cubaines ; c’est-à-dire que « plus de la moitié de la population du Nicaragua a été vue en consultation par des médecins cubains », sans compter ceux qui ont été examinés « quel que soit le lieu où cela a été nécessaire » d’après le diplomate cubain.

Les interventions chirurgicales pratiquées par les experts de l’île dépassent les 12 000 et les accouchements de femmes enceintes avoisinnent les 1800, tandis que le programme ophtalmologique de l’Opération Miracle a un solde de quelques 81 300 citoyens opérés pour des problèmes de cataracte, de pterygium et d’autres maladies oculaires.

La collaboration cubaine en matière éducative a permis de déclarer le Nicaragua territoire libre d’analphabétisme, d’après les chiffres établis par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO).

Un total de 30 conseillers composent la brigade éducative cubaine Yo sí puedo, qui offre une formation technique et méthodologique dans les 15 départements du pays, et appuient la stratégie visant à élever la scolarisation nationale au niveau minimum de la sixième.

On surnomme « les dynamiques » les collaborateurs cubains dans un autre des projets entrepris par le président Daniel Ortega. Il s’agit des 40 conseillers qui travaillent à résoudre les problèmes du système électrique national et à impulser le développement de divers secteurs économiques et sociaux.

A travers ce plan étatique, les pannes pour défaut de production électrique, qui ont par le passé atteint parfois les 14 heures par jour, durant les trois administrations néolibérales de 1990 à 2007, ont été éliminées.

28 janvier 2013

NOUVEAUX MEDECINS CUBAINS EN ANGOLA

Londuimbali (angola) — Trois médecins de nationalité cubaine sont depuis janvier, dans la municipalité de Londuimbali, dans la province de Huambo(centre) à environ 92 kilomètres au nord de la ville de même nom, pour renforcer le secteur local de santé.

Se confiant à l'Angop, le chef de la section municipale pour le secteur de vigilance épidémiologique Alberto Manuel a expliqué qu'il s'agissait de deux spécialistes en soins de santé primaire et d'un bio-estatistique qui assurent actuellement le fonctionnement du bloc opératoire.

Selon lui, l'action vise à améliorer l'assistance médicale à la population en vue de dimunier son évacuation vers des centres dans la capitale provinciale et cesser de dépendre de l'hôpital de Bailundo. Les nouveaux médecins se joignent aux deux médecins expatriés déjà en service dans cette ville.

16 janvier 2013

POURQUOI SE FAIRE SOIGNER A CUBA ?

Des touristes latino-américains affluent chaque année dans l’île caraïbe pour y recevoir des soins ou se faire prescrire des médicaments inabordables ou inexistants dans leurs pays.   

Pourquoi Hugo Chávez, frappé de cancer pelvien, est-il soigné à Cuba, se demandent certains. La solidarité “anti-impérialiste”, qui unit les dirigeants cubains et le Président vénézuélien – tous bêtes noires de Washington – et voit La Havane fournir des escouades de médecins au Venezuela en échange de pétrole à prix d’ami, explique partiellement ce choix, mais n’en est pas la seule raison. La médecine cubaine est en effet renommée pour son haut niveau.

L’Etat castriste est régulièrement félicité par les agences de l’Onu pour les performances de ses systèmes de santé et d’éducation, qui placent généralement l’île caraïbe de 11 millions d’habitants en meilleure position que la plus grande puissance du monde, les Etats-Unis, dans les classements de l’Onu.

La médecine y est non seulement gratuite et accessible à tous, ce qui a contribué à faire de Cuba un des pays comptant proportionnellement le plus grand nombre de centenaires (1 488 en 2009) selon l’Organisation mondiale de la santé, mais elle est de qualité et dotée d’une solide industrie de recherche et fabrication de médicaments. Elle a ainsi créé et fabriqué divers vaccins à l’efficacité reconnue (contre la méningite, la leptospirose). Elle a créé des médicaments recherchés contre les ulcères du pied des diabétiques, permettant d’éviter plus de 2 000 amputations ; contre le cancer de la tête et du cou ; contre l’hypertension.

Des touristes latino-américains affluent chaque année dans l’île caraïbe pour y recevoir des soins ou se faire prescrire des médicaments inabordables ou inexistants dans leurs pays. En raison de l’embargo économique, commercial et financier que lui imposent les Etats-Unis depuis 1962 (et qui comprend même des sanctions pour des entreprises étrangères qui commercent avec Cuba), l’île a en effet beaucoup de mal à exporter ses médicaments et sa technologie médicale mais arrive à en tirer quelque 300 millions d’euros par an.

La médecine cubaine a permis d’ouvrir, depuis 2004, 51 centres ophtalmologiques et 84 blocs opératoires ad hoc dans plus de 30 pays latino-américains (chiffres 2009). Et a soigné gratuitement quelque 20 000 enfants ukrainiens irradiés après l’accident à la centrale nucléaire de Tchernobyl.

Source: Marie France Cros

19 novembre 2012

Y0 SI PUEDO SEGUIR ( Moi je peux poursuivre)

Dans un article publié, entre autres, dans l'édition française de l'hebdomadaire "GRANMA INTERNACIONAL", Nuria Barbosa Léon, met l'accent sur le fait que l'alphabétisation est un acte d'humanisme. Grâce à la méthode cubaine YO SI PUEDO des millions de personnes ont pu apprendre à lire et écrire. Mais parfois, ensuite, le manque de pratique minore les effets positifs de cet apprentissage. Aujourd'hui se met en oeuvre une évolution de la méthode intitulée YO SI PUEDO SEGUIR. Pour en perenniser les acquis.

"Selon le Dr José Ricardo del Real, responsable du Département d’Éducation des jeunes et des adultes et de l’alphabétisation de l’Institut latino-américain et caribéen de La Havane, « la conception cubaine d’alphabétisation s’appuie sur un processus éducatif qui transforme la vie, aussi bien des apprenants que des alphabétiseurs qui jouent un véritable rôle éducatif dans les communautés ».

Et d’ajouter que « le programme Yo si puedo seguir (Moi, je peux poursuivre), mis en œuvre au Venezuela, en Bolivie, au Nicaragua, et en Colombie, assure la continuité des apprentissages, et évite de retomber dans l’analphabétisme, par manque de pratique. Aujourd’hui, plus d’un million de personnes qui, il y a à peine quelques années, étaient complètement analphabètes, ont atteint le niveau de la classe de 6e ».

Source: Granma International

31 octobre 2012

NOTRE SOLIDARITE AVEC CUBA

Le cyclone Sandy à dévasté une partie importante de Cuba, la plus grande des Antilles. Je ne vais pas vous envoyer des photos que vous trouverez par ailleurs sur le Net. Je ne vais pas, avec des mots, tenter de vous tirer des larmes.

Non, je vous dis simplement , Cuba à besoin de notre appui. Cuba se bat pour déblayer, nettoyer, reconstruire,soigner les bléssés, soutenir ceux qui ont tout perdu. Sortez votre chèquier et envoyez votre solidarité à:

CUBA SI FRANCE

94 boulevard Blanqui

75013   PARIS

(Mentionner "Cyclone Sandy" au dos de votre chèque.)

Je n'ai pas besoin de préciser aux 60% des visiteurs de ce blog qui résident un peu partout sur la planète, qu'ils peuvent utiliser toutes les formes internationales de paiement.

Cuba, pays solidaire des peuples du monde, mérite notre respect et notre solidarité.

6 octobre 2012

VENUS DES ETATS UNIS, ILS ETUDIERONT LA MEDECINE A CUBA

Début septembre vingt étudiants étasuniens , venus de différentes villes du pays, sont arrivés à La Havane pour entamer un cycle d'études à l'Ecole Latino-Américaine de Médecine. Ce groupe rejoint les 104 jeunes étasuniens et des milliers d'autres, venus du monde entier, qui suivent à Cuba, ce type d'études depuis plusieurs années.

Depuis sa création en 1999, l'Ecole Latino-Américaine de Médecine à formé plus de 24.000 " toubibs" venus de 116 pays.Durant leurs études, ces jeunes étudiants ont été entièrement pris en charge par le gouvernement cubain.

Depuis 2001 de jeunes étasuniens issus de milieux populaires étudient la médecine à Cuba. Soixante huit ont obtenus leurs diplômes, dont 16 en juillet dernier.

Source : cubainformacion

3 octobre 2012

40.000 JEUNES AFICAINS FORMES A CUBA

LA HAVANE. – Environ 40 000 jeunes Africains ont été formés dans plusieurs spécialités à Cuba, qui entretient des relations de coopération avec plus d'une cinquantaine de pays, selon les déclarations à l'agence Prensa latina de Kenia Serrano, présidente de l'Institut cubain d'amitié avec les peuples (ICAP). Elle a souligné par ailleurs l'importance de la 4e Rencontre régionale africaine de solidarité avec Cuba, qui s'est déroulée en Éthiopie du 21 au 23 septembre

Des membres et des dirigeants d'organisations de 28 pays - y compris Cuba et l'Éthiopie - et des invités de la région, étaient présents, notamment d'anciens étudiants africains à Cuba.

Kenia Serrano a souligné que plus de 8 000 Éthiopiens ont été formés dans l'île, et qu'ils participent aujourd'hui dans leur pays à la vie économique et sociale, dans les secteurs de la santé, de l'agriculture, du sport, et autres.

Il existe plus de 1 100 associations d'amitié avec Cuba, cependant, l'île est particulièrement attachée à ses relations avec l'Afrique, car celle-ci est très liée aux racines de la nation cubaine, a-t-elle précisé.

L'Afrique est un continent très important, et une partie du travail de ce forum sera consacrée à connaître davantage l'Éthiopie et à identifier de nouveaux domaines de coopération.

La présidente de l'ICAP a précisé que le leader cubain Fidel Castro a été le principal inspirateur de l'amitié et de la solidarité, depuis les premières années de la Révolution, ainsi que le président Raul Castro et le légendaire commandant Ernesto Che Guevara.

Kenia Serrano s'est dit reconnaissante pour le soutien des pays africains dans la lutte contre le blocus économique imposé à Cuba par les États-Unis, aussi bien celui des gouvernements que de la société civile, et en particulier leur soutien à l'Assemblée générale des Nations unies.

C'est à travers ces rencontres, a-t-elle signalé, d'abord en Afrique du Sud, puis au Ghana, en Angola, et aujourd'hui en Éthiopie que le mouvement de solidarité envers Cuba s'exprime avec le plus de force.

Elle a rappelé que l'envoi, il y a 49 ans, de la première brigade médicale en Algérie, en 1963, a marqué le début de la collaboration internationaliste avec d'autres pays.

Actuellement, Cuba a des relations de coopération avec 52 des 54 pays africains. Selon des sources officielles, les principaux projets sont mis en place dans le domaine de la santé, avec un impact très positif sur l'amélioration des indicateurs dans cette sphère, notamment grâce à la prise en charge directe de la population la plus démunie de ces pays.

Des projets d'accords de coopération avec des organismes africains régionaux et sub-régionaux sont à l'étude, en complément de la coopération bilatérale, et pour apporter de l'aide à des pays tiers ou des organismes internationaux dans la cadre de projets sur ce continent, à travers la coopération triangulaire.

Pour conclure, Kenia Serrano a déclaré à Prensa latina que lors de la 4e Rencontre, les voix africaines ont renouvelé leur condamnation du blocus contre notre pays, et elles ont exigé la libération des cinq antiterroristes cubains emprisonnés aux États-Unis depuis 1998.

Source: Granma Internacional

 

18 septembre 2012

DES CENTAINES DE MILLIERS DE LATINO-AMERICAINS ONT ETE ALPHABETISES GRACE A LA METHODE CUBAINE "YO SI PUEDO"

LA PAZ.— 824 101 personnes ont appris à lire et à écrire grâce à la méthode cubaine "Yo si puedo" (Moi, je peux), entre 2006 et le mois d’août 2012, dans le cadre du programme bolivien d’alphabétisation, a signalé le vice-ministre de l’Éducation alternative et spéciale, Noel Aguirre.Depuis 2006, la Bolivie a ramené le taux d’analphabétisme à 3,7 % dans les 337 communes du pays, a précisé le fonctionnaire à l’occasion de la Journée internationale de l’Alphabétisation, le 8 septembre.

Noel Aguirre a rappelé que cette réussite a été reconnue par l’Unesco, qui a déclaré la Bolivie comme pays sans analphabétisme, le 20 décembre 2008.

Selon les autorités, les femmes représentent 70 % des personnes alphabétisées.

Actuellement, en Bolivie, 154 700 personnes, ayant plus de 15 ans, participent au programme de post-alphabétisation dans les 11 974 salles de classe situées dans les écoles, les prisons, les asiles, les unités éducatives et militaires, les quartiers, les églises, et les syndicats paysans, entre autres lieux.

Par ailleurs, on travaille à des processus d’alphabétisation du reste de la population, ce qui représente 41 742 personnes.

La méthode Yo si Puedo est un programme d’apprentissage d’une durée de trois mois, destiné à l’alphabétisation gratuite des adultes. Elle est utilisée dans de nombreux pays, et elle a permis d’alphabétiser des millions de personnes.

PLUS DE 150 000 HAÏTIENS ALPHABÉTISÉS

C’est avec la cérémonie de remise des diplômes à plus de 900 personnes alphabétisées par la méthode cubaine, dans les départements Centre et Artibonite, que s’est tenue la Journée de l’alphabétisation, le 8 septembre, dans la commune de Lascahobas, à Haïti.

Cette célébration, décidée par l’UNESCO en 1967 – et dont le thème annuel est lié à la paix et aux multiples intérêts de l’alphabétisation –, a été le cadre approprié pour remettre des diplômes de reconnaissance à 11 spécialistes cubains, qui participent à la quatrième étape de ce programme d’apprentissage dont ils supervisent la mise en place en place en Haïti.

Ewuard Timoleon, fonctionnaire du Secrétariat d’État pour l’alphabétisation ; Liliana Garcia Socarras, conseillère de l’ambassade de Cuba en Haïti, ainsi que des représentants diplomatiques vénézuéliens, de l’Unasur, et des autorités du gouvernement local, étaient présents à cette journée.

Le nombre d’alphabétisés au cours de cette étape s’élève à 50 000 personnes, alors que plus de 3 000 élèves auront terminé leur apprentissage vers la fin du mois de septembre, selon une information de Francisco Cirilo Mentol, coordinateur de la brigade cubaine d’alphabétisation en Haïti, au journal Granma.

« Il existe plus de 2 000 groupes d’alphabétisation, chacun comprenant 30 participants ; nous ne pouvons pas démarrer l’étape suivante avant d’avoir terminé celle-ci. Par ailleurs, nous continuons de nous préparer car nous avons prévu d’alphabétiser 300 000 personnes, en trois étapes de quatre mois, l’année prochaine » a-t-il expliqué.

Depuis la mise en œuvre de la méthode Yo si puedo en Haïti, en août 2000, 150 216 personnes de plus de 15 ans ont appris à lire. Cependant, le taux d’analphabétisme, pur et fonctionnel, dépasserait les 50 %. Il s’agit d’un des plus élevé d’Amérique latine. Avant le tremblement de terre, les recensements indiquaient qu’il restait environ 5 millions d’analphabètes en Haïti.

Actuellement, même s’il n’existe pas de données précises, les spécialistes estiment que 3 millions de personnes ne savent ni lire ni écrire en Haïti.

Source:(PL et Amelia Duarte de la Rosa, envoyée spéciale de Granma)

 

6 septembre 2012

UNE CONTRIBUTI0N DE CUBA A LA PAIX EN COLOMBIE

Déclaration du Ministère des Relations Extérieures

La Révolution cubaine a pris un engagement historique, à savoir la paix en Colombie et des efforts visant à mettre fin au conflit politique, social et militaire de ce pays frère de l’Amérique latine et des Caraïbes.

Le gouvernement cubain a déployé des efforts discrets et constructifs en vue de faciliter un règlement négocié toujours à la demande des parties concernées et sans exercer la moindre influence sur leurs positions respectives.

Pendant plus d’une année, à la demande expresse du gouvernement de la Colombie et des Forces armées révolutionnaires de la Colombie – Armée du Peuple (FARC-EP) et respectant avec zèle l’engagement de confidentialité contracté, le gouvernement cubain a offert sa collaboration et appui pour la tenue de conversations exploratoires conduisant à un processus de paix, ayant en même temps participé en qualité de garant lors des délibérations. A la demande des deux parties, Cuba ainsi que les gouvernements de la Norvège et du Venezuela ont été garants du déplacement vers Cuba de représentants des Forces armées révolutionnaires de la Colombie – Armée du Peuple.

Le dénouement des conversations exploratoires tenues à La Havane à partir du 23 février 2012, et conformément à la déclaration des parties, a débouché sur un processus de dialogue engagé à aboutir à la paix et au règlement du conflit historique en Colombie, que Cuba soutien consciente de l’importance que ceci revêt pour le peuple colombien et pour l’Amérique latine et la Caraïbe. Le gouvernement cubain continuera de fournir son aide solidaire et ses bons offices en vue de cet effort dans la mesure où le gouvernement de la Colombie et les Forces armées révolutionnaires de la Colombie – Armée du Peuple ainsi le demandent.

La Havane, le 4 septembre 2012.

Source : Granma Internacional ( Edition en français)

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Cuba , un pays solidaire des peuples du Monde
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